︎ Le
Yogasūtra et le
Patañjalayogaśāstra
© Antoine Suplisson
L’auteur du Yogasūtra
Patan͂jali (voir article précédent ici) est l’auteur et
compilateur du Yogasūtra, le plus ancien texte connu en sanskrit sur la
théorie et la pratique du yoga (325-425 de l’ère commune, E.C). Le Yogasūtra est le texte qui sert de référence et de point d’origine à la tradition
brahmanique, qui est la conception religieuse et culturelle indienne orthodoxe[1]. En
Inde les systèmes philosophiques et les voies religieuses sont nombreuses et
les différentes traditions défendent la primauté de leurs enseignements. Patan͂jali
compose un texte à destination des saṃnyasin, les ascètes de la
tradition brahmanique. Le Yogasūtra de Patan͂jali présente une vision
philosophique et une voie vers le yoga conforme à la loi (dharma) brahmanique
ancienne. Patan͂jali a vraisemblablement compilé, et peut-être complété un
ensemble de pratiques et de connaissances qui s’étaient développées sur le yoga
avant le IVème siècle[2].
Il a pu s’inspirer de textes écrits dans d’autres dialectes pour les traduire
en sanskrit, langue des brahmanes (la classe des prêtres orthodoxes) par
excellence et langue de l’ordre religieux et culturel dominant. En établissant
ce texte en sanskrit Patan͂jali intègre le yoga dans le grand ensemble des
pratiques religieuses orthodoxes. Le Yogasūtra servira donc ensuite de
pierre angulaire au développement des pratiques physiques et énergétiques de
yoga (haṭha yoga, rāja yoga, etc.) dans le cadre orthodoxe (āstika).
Idées philosophiques et
religieuses
La philosophie de Patan͂jali se
base sur l’idée de deux mondes d’essence différente. Elle oppose les Personnes
(Puruṣa) ou Sujets, qui sont pure conscience, permanents et immuables, au
monde manifesté depuis la matière primordiale, qui est inconsciente, active et
impermanente[3]. Sous l’attraction des
consciences la nature se transforme depuis un état non-spécifié vers un monde
perceptible dans lequel les consciences sont matérialisées en être vivants
pourvus de capacités mentales. La conscience primordiale (puruṣa) est
alors distincte des capacités mentales ou corps subtil (sūkṣmaśarīra). Les
êtres conscients produisent par leurs actions des conséquences qui sont
conservées dans leur esprit sous forme d’impressions mémorielles. Le corps
subtil transmigre de mort en renaissance, jusqu’à ce qu’il se dissolve dans la
libération finale de la conscience. Dans l’état naturel, on ne perçoit pas une
conscience qui soit distincte des phénomènes mentaux, cette distinction étant
pour Patan͂jali l’erreur fondamentale. Le but de l’existence serait donc de
mettre fin à l’identification erronée de la conscience sujet (Puruṣa)
d’avec les capacités mentales, ce qui conduirait à la libération spirituelle.
Le texte en détails
Le Yogasūtra est un
ouvrage composé de 195 aphorismes (sūtra), des phrases courtes destinées
à synthétiser un texte plus développé et à en faciliter la mémorisation. Dans
la forme originale du texte, chaque sūtra est suivi d’un commentaire,
nommé bhāṣya. Les deux niveaux de textes forment un texte complet
couramment nommé Patañjalayogaśāstra, sāṃkhya pravacana, « Traité de yoga de Patañjali,
exposition du sāṃkhya ». LeYogasūtra est divisé en 4 chapitres (pāda). Le premier porte sur les
états d’absorption dans la pure conscience à atteindre par le yogi (samādhi).
Le deuxième chapitre sur la pratique (sādhanapāda) présente les systèmes
de pratique (sādhana) pour atteindre le samādhi (« absorption »,
« enstase »). Patan͂jali y distingue kriyā yoga et aṣṭānga
yoga. Le kriyā yoga préconise les mortifications (tapas), les
prières et récitations (svādhyāya) et l’abnégation de soi au Seigneur (Īśvara
praṇidhāna) pour purifier l’esprit et faciliter les absorptions méditatives.
L’aṣṭānga yoga est un système qui permet de développer et d’utiliser les
différents états de samādhi en vue de la libération finale (kaivalya).
La section sur l’aṣṭānga yoga est celle qui est la plus connue et le
plus souvent enseignée, on y trouve les 8 (aṣṭau) membres ou auxiliaires
(aṅga) du yoga de Patañjali. Ce sont les devoirs moraux (yama),
les observances de corps et d’esprit (niyama), la posture (āsana),
la maitrise du souffle (prāṇāyāma), le retrait des sens
(pratyāhāra),
la fixation du mental (dhāraṇā), la contemplation (dhyāna) et
l’absorption ou enstase complète (samādhi). Le troisième chapitre traite des pouvoirs
surnaturels (vibhuti ou siddhi) acquis par la pratique du yoga.
Le 4ème chapitre décrit le processus de libération de l’ego (kaivalya,
« isolement »). A l’époque du Yogasūtra le yoga s’inscrit dans
un système dualiste (entre la conscience, puruṣa, et la matière, prakṛiti)
qui vise à l’isolement (kaivalya) de la conscience depuis la nature. Le
yoga n’est pas alors union mais désunion (vi-yoga), il vise la désunion
de la conscience d’avec la nature[4]. Le
yoga réfère à cette époque à la soumission ou à la maitrise des sens dans les
traditions ascétiques de l’hindouisme, du bouddhisme et du jaïnisme[5].
La tradition du Pātañjalayogaśāstra
La culture indienne s’inscrit
dans une tradition de commentaires et de sous-commentaires. Le premier niveau
de texte, les sūtras, sont suivis de leurs commentaires (bhāṣya)
sans lequel ils ne peuvent pas être clairement compris. L’ensemble de
l’ouvrage, le Pātañjalayogaśāstra, a eu lui-même de nombreux
commentaires[6]. Dans la Tattvavaiśāradī, un commentaire composé environ 5
siècles plus tard par Vācaspatimiśra, les commentaires au Yogasūtra (yogabhāṣya) sont attribués à Vyāsa (« compilateur
», « éditeur »), un sage mythique auquel on attribute de nombreuses autres
oeuvres[7].
Mais dans d’autres textes anciens l’ensemble du Patañjalayogaśāstra est
attribué à Patan͂jali. Le Yoga bhāṣya a ensuite été attribué à Vyāsa dans les éditions imprimées de l’ouvrage. Selon P. Maas les deux textes
qui composent le Pātañjalayogaśāstra, le Yogasūtra et le Yogabhāṣya, sont du même auteur[8],
ce que démontre la construction des deux niveaux de texte. Le Yogasūtra est le texte sur le yoga le plus traduit à l’époque médiévale en Inde. Il a été
traduit en 40 langues indiennes mais aussi en arabe. Le texte n’est plus connu
pour lui-même du XIIème au XIXème siècle, mais il sert de
matériau aux textes de rāja yoga et de haṭha yoga qui
s’inscrivent dans la tradition du Patan͂jalayoga. Au XIXème siècle il
est traduit en anglais sous le règne colonial, avec la Bhagavadgītā (IIème
siècle A.E.C.) et la Haṭhapradīpikā (XVe siècle E.C.)
textes les plus diffusés et considérés comme les plus importants pour le yoga. Les premiers enseignants de yoga
indiens en occident traduisent et commentent le Yogasūtra, séparément de
tout commentaire ancien. Vivekananda
(1863-1902) qui fut le premier maitre indien à diffuser le yoga en occident, a
développé sa vision du yoga sur la base du Yogasūtra. Dans son Rājayoga[9] il présente sa
traduction et son commentaire personnel du Yogasūtra, issu de sa
compréhension personnelle du yoga. En séparant le Yogasūtra du bhāṣyaqui lui est adjoint dans le Pātañjalayogaśāstra, il a séparé le sens duYogasūtra de son contexte. Avec son ouvrage il a créé un précédent à
l’interprétation personnelle du Yogasūtra qui sera suivie dans de
nombreuses publications générales ou semi-académiques jusqu’à nos jours. Le
fait que le commentaire (yogabhāṣya) soit considéré d’un auteur
différent de celui des Yogasūtra a sans doute motivé les traducteurs à donner
leur propre interprétation. Cependant la brièveté des sūtra ne permet
pas de donner une interprétation convaincante sans connaître son contexte
historique et culturel. Que les deux niveaux de texte soient du même auteur ou
non, il est nécessaire de tenir compte de ce premier commentaire.
Le Pātañjalayoga,
référence unique du hatha yoga ?
Il y a de nombreuses traditions
et de nombreux systèmes de yoga différents en Inde, et tous ne réfèrent pas au
yoga de Patan͂jali. Tous les systèmes de yoga n’utilisent pas le système de l’aṣṭāṅga
yoga de Patan͂jali mais la plupart utilisent une terminologie et une
structure apparentées avec les pratiques de l’aṣṭāṅga yoga[10]. Les érudits de
l’Inde prémoderne sont principalement des brahmanes, qui inscrivent la pratique
du yoga dans leur tradition religieuse (sampradaya). Les vishnouites se
réfèrent à Patan͂jali, qui est selon la légende une incarnation (avatāra)
d’Adishesha, le serpent mythique (nāga) sur lequel repose Vishnou. Le Pātañjalayogaśāstra leur sert de première référence sanskrite et de source de validation. Les shivaïtes
tantriques et les nātha considèrent Matsyendra (ou Matsyendranath) et son
disciple Goraksha (ou Goraknath) comme premiers maitres de leurs traditions. La Haṭhapradīpikā (Svātmārāma,
XVème s.) qui est un texte de tradition shivaïte, rend hommage
à Matsyendranath comme premier enseignant (adiguru). Dans la Haṭhapradīpikā comme dans d’autres textes de ces traditions, les observances morales (yama)
et les restrictions (niyama) ne sont pas mentionnés comme prérequis. Dans
les traditions médiévales de haṭhayoga, les āsana, le prāṇāyāma et les mudrā peuvent amener seuls au samādhi, comme en
témoigne la structure de la Haṭhapradīpikā. Le texte du Yogasūtra a
été amené sur le devant de la scène par S. Vivekananda en 1896, dans ce qui a
marqué le début de la diffusion du yoga en occident. Vivekananda a utilisé le Yogasūtra comme support pour la pratique de yoga axée sur la méditation qu’il a
développée et nommée Raja Yoga. Il a ainsi lié le yoga de Patañjali aux
pratiques méditatives qui se sont développées en occident. Le Pātañjalayogaśāstra était aussi très important pour T. Krishnamacarya, qui était issu d’une lignée
vishnouite. Krishnamacarya se servait du
yoga de Patan͂jali comme source de référence. L’influence déterminante de
Krishnamacarya sur le développement des pratiques de hatha yoga en occident a
fini de cristalliser Patañjali comme maitre primordial du yoga.
Mais comment relier le Pātañjalayogaśāstra avec les formes contemporaines de yoga ?
Il serait difficile de défendre
que les systèmes de pratique développés depuis l’enseignement de Krishnamacarya
par les grands maitres contemporains, comme l’ashtanga vinyasa yoga ou le yoga
Iyengar sont identiques au yoga de Patañjali. Tous deux mentionnent les yama et niyama mais ils n’enseignent que les āsana et le prāṇāyāma, et pas les quatre auxiliaires (aṅga) suivants
dédiés aux pratiques intérieures. Or si tant est qu’āsana et prāṇāyāma peuvent amener seuls à la libération, ce n’est pas ce que
dit l’aṣṭāṅga
yoga de Patañjali. Les āsana dans le Pātañjalayoga concernent
uniquement la pratique assise. Le Patañjalayogaśāstra décrit un chemin
d’intériorisation dont l’immobilisation du corps dans la posture est la
première étape. Le haṭha yoga qui connait sa pleine expansion au XVème
siècleavec la Haṭhapradīpikā de Swāmī Svātmārāma considère le
corps comme le support de la transformation de l’énergie intérieure, via un
ensemble de techniques (mudrās, bandhas, āsanas et prāṇāyāmas variés, etc.) dans le même but de libération et de pouvoirs que le yoga de
Patañjali. Dans la Haṭhapradīpikā le haṭha yoga est présenté pour la première fois comme un système complet
qui peut amener par lui-même à la libération, ou état de rāja yoga[11].
A partir du XVIème siècle un certain nombre de travaux[12] vont incorporer les huit
auxiliaires de l’aṣṭāṅga
yoga et les méthodes physiques du haṭha yoga développées dans la Haṭhapradīpikā[13].
Krishnamacarya présente dans Yogamakaranda (1934) un système de yoga de
ce type, incorporant les auxiliaires de l’aṣṭāṅga yoga et les techniques du haṭha yogadans un même ensemble. Il y présente brièvement pratyāhāra, dhāraṇa et dhyāna, les 5, 6 et 7èmes auxiliaires de l’aṣṭāṅga yoga.
Dans Yogasanagalu (1941), son enseignement est placé sous l’égide du
yoga de Patañjali, dont le terme constitue l’ouverture du texte :
« Patanjalayoga ». Cependant Krishnamacarya présente ici très
brièvement yama, niyama et prāṇāyāma, et ne mentionne pas
les quatre derniers auxiliaires dans cet ouvrage qui est consacré
essentiellement aux āsanas.
La Yogasanagalu est l’ouvrage le plus complet que Krishnamacarya a écrit
en relation avec les séries de l’ashtanga vinyasa yoga. On peut supposer que le
nom « ashtanga vinyasa yoga » a été choisi par Pattabhi Joïs,
peut-être en accord avec Krishnamacarya, pour rattacher la pratique de ces
séquences d āsanas et prāṇāyāmas à une tradition qui soit
inclusive et qui fasse autorité.
En elles-mêmes, les pratiques de
l’ashtanga vinyasa yoga se rattachent au système du hatha yoga présenté dans la
tradition classique de la Haṭhapradīpikā et dans certains textes d’origine différente et pas au Yogasūtra. Par l’utilisation des bandhas,dṛṣṭi, prāṇāyāma, la relation aux mudrās, l’ashtanga
vinyasa yoga est une technique dont le but est la transformation de l’énergie
intérieure. Cette technique ne nécessite pas la pratique en parallèle de techniques de résorption des
sens (pratyāhāra) de concentration en un point (dhāraṇa) ou de
focalisation méditative (dhyāna). C’est une pratique, comme celle des
tantras et du haṭha yoga, qui est destinée aux “maitres de maison” (gṛhastin), c’est-à-dire à tous.
Les méthodes présentées dans le Patañjalayogaśāstra étaient une synthèse
de pratiques destinées à des pratiquants reclus qui y consacraient l’entièreté
de leur temps. Le texte propose un processus d’intériorisation dont les bases
sont la perfection morale (yama et niyama) et l’immobilité du
corps ; en découlent les états d’absorption de conscience ou d’enstase (samādhi),
les pouvoirs surnaturels (siddhi ou vibhuti) et l’isolement (kaivalya)
fruit de la libération. Le système de l’aṣṭānga yoga permet de rattacher
les pratiques de yoga actuelles à la tradition ancienne de l’isolement comme
voie et but de la libération. Cependant les pratiques du yoga postural moderne, comme celles de l’ashtanga vinyasa yoga, sont
celles que le hathayoga utilise comme voie vers la libération (mokṣa) et leur processus interne est bien différent.
Le Yogasūtra, bible du
yoga ?
Le Yogasūtra sert de
cadre de référence aux pratiques de yoga modernes car il a été établi comme
source du yoga « classique » depuis Vivekananda, qui l’a coupé de son
contexte historique et culturel. Le Yogaśastra synthétise les formes de yoga les plus anciennes en donnant les outils pour
maitriser les états internes subtils qui sont l’aboutissement du yoga. Mais
l’on ne fait généralement référence qu’au Yogasūtra qui sans son
commentaire ne permet pas une interprétation claire, et dans le Yogasūtra on ne retient que l’aṣṭāṅga yoga car le reste du texte semble en rupture
avec notre contexte culturel. Les sūtra sur l’aṣṭāṅga yoga ne
représentent que 27 sūtra sur 195. Si l’on enseigne le Yogasūtra,
il faut le présenter pour ce qu’il est, un manuel à l’usage d’ascètes (saṃnyasin)
contenant des instructions pour un mode de vie hors du commun et des techniques
qui ne sont pas celles que l’on enseigne dans les cours modernes de yoga. Le Yogasūtra est au programme d’un grand nombre de formations de yoga. Il est important de
comprendre les aspects philosophiques et spirituels liés aux pratiques que l’on
étudie, et les cursus officiels, même les plus courts (200 h) conservent
toujours une part pour la philosophie. Par exemple Yoga alliance demande un
minimum de 30h de « philosophie, style de vie et éthique » pour
certifier une formation. Leur première suggestion est le Yogasūtra. Il
semble que la plupart des formations parlent du Yogasūtra, mais
s’intéressent principalement aux 8 auxiliaires (aṅga) de l’aṣṭānga
yoga sans s’occuper vraiment du contexte ou des aspects controversés que
présente le texte. Parmi les membres de l’aṣṭānga yoga, yama et niyamas ont les plus accessibles et sont particulièrement mis en avant. Coupés de leur
contexte historique et culturel ils permettent de transférer les dimensions
éthiques et religieuses exacerbées des anciens ascètes à un mode de vie
contemporain respectueux de soi et soucieux de bien-être. Mais les yama et niyama n’avaient pas la même acception que celle qu’on leur donne
aujourd’hui hors de l’histoire du texte et de son époque.
Pourquoi étudier le Yogasūtra aujourd’hui ?
Le Pātañjalayogaśāstra permet de faire un lien entre les pratiques de yoga anciennes et le haṭha
yoga médiéval, entre le haṭha yoga et ses développements modernes et
contemporains. Pour pouvoir avoir une idée complète du yoga de Patanjali, il
faudrait réintégrer yama et niyama dans le système complet de l’aṣṭāṅga
yoga, réintégrer l’aṣṭāṅga yoga dans l’ensemble du Yogasūtra,
le Yogasūtra dans le Yogaśastra et le Yogaśastra dans son
contexte historique et culturel.
[1] M. Angot, 2012, Le Yoga-Sūtra
de Patañjali, Les belles lettres, Paris, 893 p., p. 108.
[2] P. A. Maas, « Sthirasukham
Āsanam: Posture and Performance in Classical Yoga and Beyond », p. 51-100
in Yoga in Transformation, 2018, K. Baier, P. A. Maas, K. Preisendanz
(eds),V&R Unipress, 630 p.
[3] P. A. Maas, 2019, The
Pātañjalayogaśāstra alias the Yogasūtra and the Yogabhāṣya,
https://www.sahapedia.org/patanjalayogasastra-alias-yogasutra-and-yogabhasya, consulté le 14/01/2021
[4] M. Angot, 2012, Le
Yoga-Sūtra de Patañjali, Les belles lettres, Paris, 893 p., p. 110 et 709.
[5] R. Sarbacker, « Power and
Meaning in the Yogasūtra of Pātañjali
» in Yoga powers : extraordinary capacities attained through meditation and
concentration, 2012, K. A. Jacobsen (ed.), ed. Brill, p. 195-222.
[6] Le premier connu étant le Pātañjalayogaśāstravivaraṇa d’un auteur nommé Śaṅkara.
[7] Comme la compilation des Veda,
les 18 Purāṇa majeurs et le Mahābhārata.
[8] P.A. Maas, 2013, « A
Concise Historiography of Classical Yoga Philosophy » in Periodization
and Historiography of Indian Philosophy, Ed. Eli Franco, p. 57-68.
[9] S.Vivekānanda,
2007 (1ère édition 1896), Rāja-yoga, Ed. Infolio, Paris, 191
p.
[10] R. Sarbacker, « Power and
Meaning in the Yogasūtra of Pātañjali
» in Yoga powers : extraordinary capacities attained through meditation and
concentration, 2012, K. A. Jacobsen (ed.), ed. Brill, p. 195-222.
[11]Jason Birch, 2020, « Haṭhayoga’s floruit on the Eve of Colonialism », p.
451-479 in Śaivism and the Tantric Traditions, Leiden, Boston, ed. Brill,
598 p.
[12]Comme la Haṭharatnāvalῑ (env.
XVIIème s.) de Śrῑnivāsa ou la Yoga cintamani de Godāvaramiśra (1659).
[13]Jason Birch, Ibid.
Bibliographie
Angot Michel, 2012, Le
Yoga-Sūtra de Patañjali, Ed. Les belles lettres, Paris, 893 p.
Birch jason, 2020,
« Haṭhayoga’s floruit on the Eve of Colonialism », p. 451-479 in Śaivism and
the Tantric Traditions, Leiden, Boston, ed. Brill, 598 p.
Maas Philip A., 2013, « A
Concise Historiography of Classical Yoga Philosophy », p. 57-68 in Periodization
and Historiography of Indian Philosophy, Ed. Eli Franco, 388 p.
Maas Philip A., 2018, « Sthirasukham
Āsanam: Posture and Performance in Classical Yoga and Beyond », p.
51-100 in Yoga in Transformation, K. Baier, P. A. Maas, K. Preisendanz
(eds),V&R Unipress, 630 p.
Maas Philip A., 2019, The
Pātañjalayogaśāstra alias the Yogasūtra and the Yogabhāṣya,
https :
//www.sahapedia.org/patanjalayogasastra-alias-yogasutra-and-yogabhasya
Sarbacker Stuart R. « Power
and Meaning in the Yogasūtra of Pātañjali » in Yoga powers : extraordinary capacities attained through
meditation and concentration, 2012, K. A. Jacobsen (ed.), ed. Brill, p.
195-222.
Vivekānanda Swami, 2007 (1ère
édition 1896), Rāja-yoga, Ed. Infolio, Paris, 191 p.
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